Review du Dark fest (2ème Edition) by Jeny/[5.1.N]
Article du Dark fest dans PRESTO mag (ici)
Depuis le temps qu’on attendait ce Dark Fest, nous étions enfin le 28 janvier 2006, à quelques heures du Dark Fest (2ème édition).
Cette journée/soirée s’annonçait plutôt mouvementée et à ce que j’ai assisté, je peux vous affirmer que ce n’était pas qu’une simple intuition.
18H - 18H15: Il me suffira que 15 petites minutes pour boucler mes affaires, monter en voiture en direction de Cambrai city.
3O minutes plus tard, nous sommes, mon paternel et moi, au point de rendez-vous: soit à l’Eclipse, où nous rentrons de suite grâce à la magie d’un pass et d’une invitation (Je dois remercier Beuz et Fab d’
Euterpia pour cela).
La salle est vide pour le moment, sauf quelques personnes qui sont dans le fond de la salle à visualiser le futur de la soirée. Le temps de dire « bonjour » à toute la bande dans la salle, de déposer des flyers et affiches, je parts en direction des Backstages pour faire connaissance des membres d’
Oxees et d’une partie de
Dylath Leen.
De retour dans la salle, c’est face à Fabien que je me retrouve et petit à petit du reste d’
Euterpia, les anciens
Euterpia, comme les nouveaux (
à Fabrice).
Le temps de prendre une bière, sans comprendre pourquoi, ni comment, c’est déjà l’heure à
MEZKAL d’entrer en scène.
Les premières craintes à propos entrées commencent à se faire entendre, car le festival à déjà commencé et la salle est vide et ne parait pas se remplir. En tout les cas, le nombre de personne est beaucoup moins impressionnant que le nombre qu’il y avait au Kiwis Fest’ en début de soirée.
Mais ce n’est pas grave, la team de SuperBeuz est sur d’elle, la pub a été fait à mort, alors, on voit pas pourquoi ils stressent tous. La salle va se remplir au fur et à mesure. Il n’y a plus à en douter. Ce qui se révèlera vrai au court de la soirée.
MEZKAL, ce groupe de 4 ans d’âge, basé sur Jeumont, rentre alors sur scène.
J’avoue que j’avais peur du résultat sur ce qu’allait donner ce groupe bien avant de les voir, car selon l’affiche et la description du groupe, qui était la suivante: « Leur musique associe un chant "saturé" et un chant mélodique avec textes en français, influencée par divers groupes de métal (Sepultura, Pantera, Lofofora...). » je ne savais pas trop à quoi m’attendre et je me disais d’avance que cela allait être une catastrophe étant donné leur différence de style avec le reste des autres groupes de la soirée. N’ayant aucune moyen avant ce soir là de les écouter, vu qu’ils n’ont aucun site ou fiche … sur internet. Il était dur de se faire donc une idée en passant par de smots de ce qu’allait donner réellement ce groupe sur scène.
Ce fut une belle claque et une belle leçon pour moi ce soir là. Ce groupe n’était pas dégueulasse dutout et au contraire, assuré plutôt bien autant que scéniquement que musicalement.
La salle commençait tout doucement à se chauffer au fur et à mesure que les titres passaient et que le chanteur menait le public à mettre de l’ambiance dans la salle. Au final, c’était une bonne idée de placer ce groupe « différent » et en premier, cela a permis a beaucoup de teenage à commencer la soirée en douceur et à les conditionner à une évolution de plus en plus violente pour le reste de la soirée.
Les craintes de tout le monde étant retombé face à la réaction générale du public, la soirée commence et s’annonce très bien.
L’occasion pour moi de revoir des vieux amis (Alex, Violette) qui était venus supportés ce groupe qui était inconnus pour tout le monde, sauf pour leur bande.
Pas déçu de leur prestation qui pour moi avait un goût peut être excessif pour vous mais pour moi qui m’a parut être un « Rage against the machine » à la française… C’est peut être le seul point négatif sur ce groupe, chanter en français. (J’ai finalement un gros problème avec les groupes qui chantent en français…)
Je décide donc d’aller choper le groupe après leur prestation pour les rencontrer et essayer de mettre au point un rendez-vous pour les revoir un peu plus tard sur la scène, pourquoi pas en Belgique…
Mezkal (Playlist)
1/ Médias du Médiocre
2/ Le héros
3/ Petite
4/ Dans ma tranchée
5/ Souvenirs
6/ Psychose
7/ L'ivrogne PHOTOS
Mais pas le temps pour cela, c’est déjà l’heure pour
Euterpia de se mettre en place, de préparer ses instruments pour un petit show face au public du Cambrésis.
J’ai juste le temps de demander à Fab quand
Euterpia se place en scène, et hop il est déjà parti en direction de la scène.
Jouer à Cambrai pour
Euterpia est à vrai dire une grande première, surtout en ce qui concerne jouer dans un festival de cette taille avec des grands groupes.
Le groupe semble stressé. D’après ce que j’ai compris, Da semble impressionné de jouer le même soir que
Dylath Leen, tandis que les autres membres du groupe sont stressés sur comment va gérer leur chanteur/ guitariste Guigui leur show.
Pour ceux qui n’avaient pas vu
Euterpia depuis longtemps, cela a du être un choc de les voir sur scène, désormais parce qu’ils sont 4 dans le groupe, mais surtout par le changement radical de style en à peine quelques mois…
Pour ceux qui n’avaient jamais vu
Euterpia, soit cela leur a été une révélation, soit cela leur a été un groupe qui jouait sans plus ni moins.
Pourtant, après les avoir vu joués depuis pas mal de temps, je pense les avoir vu à tous leurs concerts depuis un an et demi, je suis certaine que peu de monde à penser à la deuxième option que j’offre ci-dessus, car je crois que je peux me permettre de dire que ce concert d’
Euterpia était LE concert d’
Euterpia que j’ai vu en un an et demi!
Euterpia ouvre son concert, comme toujours avec « Soul and consciousness », puis fera place à ses nouveaux morceaux comme « Between dark and light », « Tame the ring »… (voir la playlist)
Le groupe a toujours connut de véritable galère durant leurs concerts, mais ce soir, pas de cordes cassées, pas de câbles qui crament, pas de fin de soirée avant qu’
Euterpia est fini sa prestation… On notera juste un chanteur stressé, qui galère un peu à chanter sur un ou deux morceaux. Mais pour une fois, Guigui chantait haut et fort, clairement et de façon articuler, je lui tire mon chapeau car avec le mal de gorge dont on m’avait parlé, je me demande comment il a fait pour sortir son chant de cette façon.
En parlant de chant, beaucoup pourront noter que l’on a pas entendu le chant de méchant Death de Fabien sur « Tame the ring » et autres morceaux, ce qui aura le don de gâcher un peu le morceau, car c’est un peu ce qui fait le charme de ces nouveaux morceaux, l’alternance chant mélodique, avec un chant « death ».
Malgré un démarrage raté d’un morceau pour le batteur… La batterie avait un très bon son et on notera les grands progrès de Mika depuis [Under This], à mon avis avec les 3 autres membres, tu n’as pas du avoir beaucoup le choix…
L’ensemble reste plutôt positif,
Euterpia a assuré en ce 28 janvier dans ce Dark Fest (2ème édition). Pour une fois, il avait le temps de jouer à leur rythme et leur son était des plus correct. Enfin, un concert sans sabotage et avec un son potable…
Ma seule déception est que je n’ai pas pu prendre de vidéo de ‘Tame the ring’, mon morceau préféré étant donné un petit problème avec mon premier appareil photo.
Euterpia (playliste)
Soul and consciousness
Between darkness and light
Tame the ring
Will to leave
Nomad
Always unine
Deaf and blindPHOTOS
Je ne sais pas si cela est un hasard, mais quand on parle d’
Euterpia, enfin surtout pour moi, je ne peux m’empêcher de parler de No scrap… Il est rare que ces deux groupe soient séparés à vrai dire…
Euterpia a joué, donc, je pense que c’est à
No scrap de rentrer en scène… C’est pas faux.
Car c’est bien Triton, Das, Chamo, cul et Max que je vois entrer en scène entrain de faire les petits réglages avant leur concert.
No scrap entre en scène, avec un jeu scénique plutôt marrant et non déplaisant! Je pense à Matt bougeant et jouant de manière à nous rappeler « Métallica" ou notamment le moment où guitariste, chanteur et bassiste se placent l’un à côté de l’autre tout en jouant…
On sent le chanteur sur existé, plus que les autres membres du groupes, surment parce qu’il est le chanteur, « leader », celui qui pousse le public à bouger.
Le monde arrive peu à peu… La salle s’est rapproché au moment d’
Euterpia, mais là, la salle était bien remplit et proche des barrières. La folie commence à prendre peu à peu le public qui n’arrête pas de photographier, chanter, bouger.
Pas de doute,
No scrap et leurs fans sont en formes, bien décidés à en fouttre pleins la patate de mémé,
No scrap jouera ses morceaux les plus patates pour mettre l’ambiance dans tout l’Eclipse, une sorte de préliminaire avant
Dylath Leen.
On aura le droit à « When I was alive « , « Lean corpse », « Apostasie blasphématoire », « Alzheimer sister » et aussi les nouveaux morceaux (voir la playlist ci-dessous) qui laisseront à la fois le public perplexe mais encore plus tarés qu‘avant.
Je vous conseille les nouveaux morceaux de
No scrap, qui sont encore plus recherchés, plus carrés, plus méchant, pas content, beaucoup plus intéressant à mon goût.
Tout comme
Euterpia, en un an et demi, No scrap a bien changé et a pris de la bouteille.
On remarque notamment une bonne assurance en ce qui concerne le batteur et un relâchement pour le bassiste Max, qui n’a plus peur de se montrer sur scène et qui bouge un peu plus.
Le petit moment émouvant est quand Matt remercie tout le monde d’être venu et remercie Beuz, Cambrai concerts sans qui ce Dark fest’ n’aurait pas vu le jour sous le même angle que celui qui nous était offert soir là. Je pique les paroles de Fab « Le Dark fest’ va finir par devenir un grand festival comme le Raismes Fest ».
No Scrap (Playlist)
Burnt corpses. (intro d’ours)
Alzheimer sister
Maybe I’m wrong. (toute dernière)
Your freedom, our hell. (compo 6)
Soup music
Apostasie blasphématoire
Idée classique
Horizon
When I was alive
Lean Corpse.PHOTOS